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 Cultures

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L'Homo sapiens nait, grandit et évolue dans une des 6 régions d'Europe :

BORCA
FRANKA
POLLEN
BALKHAN
HYBRISPANIA
PURGARE







Votre personnage commence à Justicienne, ville de Borca.


BORCA
Pierre après pierre, sur les ruines de l'ancienne civilisation, les humains érigèrent des mégapoles telles que Justicienne, Cité-Cathédrale, ou Osman et construisirent un nouveau monde.

En dehors des villes, Borca est un désert de cailloux et de poussière empli d’immeubles géants, d’infinis labyrinthes de pierre, de cratères gigantesques et de plaines immenses.

La région est coupée en deux par "le Châtiment de la Faucheuse", un phénomène tectonique qui prend sa source loin dans les glaces du nord et atteint les côtes africaines à l’extrémité de la Méditerranée. Le long de cette ligne, la terre est déchiquetée, des blocs de pierre larges comme des villes entières forment une cicatrice de plusieurs centaines de kilomètres de long. Les rivières ont quitté leur lit pour tomber dans les gouffres et jaillir en geysers quelque part ailleurs. Des poches de magma se forment juste sous la surface et explosent dans les cratères. Des flaques de scories bouillonnent et émettent des panaches de fumée jaune. Sans un masque adapté, vos poumons brûlent.

Justicienne, sa capitale, fut un vrai présent pour les hommes, un phare dans le paysage en ruines du bien nommé "Poumon Noir". Elle appartient aux Juges et aux Chroniqueurs. Ceux qui viennent ici sont en sécurité.

Cathédrale, Fief des Anabaptises qui vénèrent la croix brisée, est une ville majestueuse d'architecture ancestrale et colossale.


FRANKA

Des tremblements de terre tordirent les montagnes et enfoncèrent les plaines. Dans les terres de l’est, les rivières s’asséchèrent alors que l’eau montait en Ile-de-France. Les champs devinrent marécageux et les routes disparurent sous la boue.

Les survivants fuirent les flots et les armées d'insectes, puis se retranchèrent sur les rivières dans des bateaux. Les premiers Phéromanciens leur apportèrent leur aide pour lutter contre la vermine envahissante. Ainsi, ils tendirent une main aux Frankers pour un nouveau départ. Ils la prirent.

Des années plus tard, la méfiance s’est volatilisée, remplacée par une dévotion sans limite et une  paix absolue. Tous, hommes et insectes, se retrouvent pris au piège du réseau des Phéromanciens dans "l'Essaim", au sein du cratère de Souffrance.

Le pays est parsemé d'immenses Ziggourat, comme autant de termitières, où se mêlent hommes et insectes.
Les Frankers qui résistent grâce à l'aide des Spitaliers s'organisent en clans et vivent au milieu des eaux.
Paris, aujourd'hui nommé Parasite, et sa tour ne serait plus qu'une vaste Ziggourat dirigée par un puissant phéromancien.


POLLEN

Le cratère de Pandora est le plus grand de tous. La Sepsie s'y épanouie sans obstacle. Mais à l'ouest, là où le sol dégèle, une nouvelle végétation prend le pas. Des paradis, des oasis qui résistent à la Sepsie à laquelle elle se confronte dans une silencieuse bataille végétale. Une végétation verte et colorée se propage au fil des vallées. Des arbres translucides y poussent couverts de feuilles vitreuses, et se chargent en quelques jours de fruits rouges, charnus et alléchants. Ces étranges forêts se répandent selon des motifs fractals.

Au milieu, la ville de Varsovie, lieu d'échanges commerciaux y compris avec les Néolybiens d'Afrique. Elle est dirigée par le Piast qui dirige Pollen de son trône depuis 500 ans. Certains disent qu'il est immortel, d'autres que des générations de chefs se sont succédées dans le secret. Il apparaît toujours seul et vit dans son immense palais, une ville dans la ville, entouré et secondé par ses gardes rapprochés, les Druschinniks.


BALKHAN

Région sauvage et imprévisible, belle et digne à la fois. Des forêts à perte de vue et des plaines immenses foudroyées par des orages épiques. Les eaux du ciel se déversent en torrent pour inonder les vallées. En été, les champs sont riches et généreux.

Le pays vibre et bourdonne des chants des Dushanis, les Aberrants d'Usud, qui s'harmonisent avec la nature.
Il n'y a pas de villes à proprement parler, mais des terres soumises à la loi d'un Voïvode. Seule la vieille Istanbul, aux mains des afrikains, déroge à cette règle.


HYBRISPANIE

Après l'Eshaton, les hybrispaniens s'attelèrent à la reconstruction. Les ressources vinrent vite à manquer. Afin d'accéder à celles disponibles au nord de l'Afrique, ils utilisèrent les débris et leur ingéniosité pour construire un pont sur Gibraltar. Les pillages n'eurent de cesse jusqu'à ce que les afrikains ripostent et décident d'envahir l'Hybrispanie en représailles.

Le pays est coupé en deux : La Castille, où aucun afrikain n'a jamais mis les pieds et Madrid au Nord qui rayonne, insoumise. L'Andalousie et Cordoue au Sud, ravagée par la guerre qui oppose les Guerreros et les Fléaux afrikains. Au milieu, la "Distorsion", sur le cratère de Mirar, une aberration temporelle engendrée par les Précognitiens et leur manipulation du temps.

Le Sud du pays alterne entre champs de morts et villages calcinés.

Lisbonne, ville côtière de marins reste en dehors des conflits et assure sa subsistance en vivant de la mer et de ses richesses.


PURGARE

La mer adriatique s'est complètement asséchée et n'est plus qu'une vaste région en pente douce séparant les Blakhans de Purgare. Une rivière d'une eau très pure venant des glaciers des Alpes la traverse. Ainsi les basses terres adriatiques sont les terres les plus fertiles de tout Purgare et font l'objet des convoitises des Purgans et des Balkhanais.

Les Apenins coupe le pays en deux du Nord au Sud. L'ouest est condamné et l'est sert de zone de déploiement pour les expéditions.

"Le Châtiment de la faucheuse" qui se jette dans la Méditerranée a pollué les eaux et rien ne survit dans cette région.

A moins de 100 kms du Vésuve, le cratère de Nox.

Les régions prospèrent sont dirigées par des familles, comme Les Lombardi à Bergame ou les Catalanos dans la Vénicie. Venise elle-même est abandonnée à son sort. Dans ses canaux boueux et ses places englouties rôde quelque chose de menaçant, de puissant. Seuls les Anabaptistes de Cathédrale osent s'y aventurer, ces derniers ayant fait main basse sur Purgare en imposant leurs croyances.
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Borca

Borca a été coupée en deux par le Châtiment de la Faucheuse – tels des jumeaux se partageant le même souvenir des Anciens, les mêmes rituels, les mêmes racines culturelles.
Mais les gens de l’est sont différents de ceux de l’ouest, comme si les jumeaux avaient été séparés dès leur naissance et avaient dû grandir chacun de leur côté.


Région

La grande mer du Nord s’est retirée, laissant la place aux glaciers qui progressent vers le sud. La neige tombe quasiment toute l’année. L’été, les glaciers transpirent de l’eau claire qui s’écoule à flots dans un vaste réseau d’anciens fossés et donne naissance à des rivières et des lacs. Cependant, cette eau ne parvient pas à enlever tout le sel contenu dans le sol et qui l’empêche d’être fertile.

Plus loin au sud, la nature reprend ses droits mais non sans combat.

Une herbe cotonneuse, des prairies de lichen et de mousse rompent la morosité de la toundra de quelques taches jaunes et vertes par-ci par-là. Des bouleaux et des sapins se courbent dans les sillages des villes en ruines.

Lorsque le temps devient plus chaud, l’herbe des steppes se balance dans la brise et les lacs scintillent au soleil. La poussière rouge danse dans l’air. Elle couvre la broussaille et forme des dunes là où les vents la déposent. Des chiens sauvages – Les Gendos – parcourent les ruines à la recherche de rats où suivent les traces laissées par les Ferrailleurs qui retournent la terre par ici pour trouver les trésors des Anciens.

Des routes d’asphaltes s’entrecroisent dans le paysage et coupent à travers des labyrinthes de pierre. Plus vous allez loin au sud, plus les monolithes sont hauts.

Les Borcans se sont adaptés. Emmitouflés dans des couches de cuir et de fourrure dans lesquelles le plus faible ressemble à un colosse, ils s’acquittent de leurs tâches quotidiennes. Chaque printemps, des dizaines de milliers se dispersent dans les ruines de Borca Ouest à la recherche de trésors : de la ferraille notamment. Ils griffonnent leurs marques sur les murs qui indiquent les zones fouillées ou mettent en garde contre les sauvages. Ils apportent leur butin dans les villes où les Chroniqueurs viennent acheter les artéfacts les plus précieux, puis ils fondent le reste pour le forger ou le stocker dans les quartiers des Ferrailleurs.

On trouve du métal partout et il est bon marché. On construit les ponts avec. La rouille craque sous la semelle des chaussures.

Des carillons de ferraille ornent les bâtiments. On boit la soupe dans des bols d’étain. En revanche le bois est rare et on doit le faire venir de loin. Près des implantations humaines, il ne reste que des marécages et les forêts qui ont échappé à la hache sont loin des routes.


Justicienne

Au milieu de cet amas de métal, se trouve la plus grande citée de Borca : Justicienne la Vertueuse, un lieu de Loi et d’Ordre et surtout, particulièrement charismatique.

Les approvisionneurs de la ville combattent la poussière et marquent leur territoire avec des clôtures pour lutter contre la poussière rouge. La récolte terminée, ils la montrent aux Spitaliers. Si le grain est sain, sans spores, les sacs sont alors certifiés, estampés et scellés. Si le grain est contaminé alors les approvisionneurs ont perdu une année de travail acharné.

Dans les bas quartiers de Justicienne, rien ne va plus.

Les Anabaptistes attendent le soulèvement politique dans leur quartier de la Croix et gardent un oeil circonspect en direction du quartier des Jehammetants, ces adeptes des préceptes de Jehammet, héritiers des principes Hamish.

Les Apocalyptiques mettent leur nez partout et détiennent le monopole du péché. Les gamins des rues ont conquis le quartier Stukov et se le sont partagé.

Les hauts-parleurs des Chroniqueurs dominent les habitations de la ville, les baraquements du quartier des étrangers et les bâtiments de mosaïque des Jehammetants. Une musique tonitruante s’en échappe, interrompue seulement par quelques annonces : “CITOYENS, CITOYENNES, LE SERVEUR VOUS PARLE”

Sur les remparts ou les passerelles métalliques, les Juges patrouillent et fument de la weed en observant la foule au-dessous. Ils font la démonstration permanente de leur contrôle absolu.

Au milieu d’un labyrinthe de plaques métalliques, de passerelles, de murs de carcasses de véhicules et de machines, de bidonvilles bâchés, s’élève un immense monolithe tronqué. Éboulé, les façades se détachent, il s’apparente plus à une montagne qu’à une ruine : Le Technocentre.
C'est ici que vivent les Chroniqueurs, dans les alcôves réparties dans ses étages, à portée du Serveur.
Des milliers de Ferrailleurs se sont installés, eux, dans ses entrailles comme des cafards. Ils creusent, étendent les tunnels, renforcent les couloirs, le transforment. Ici, ceux qui aiment la solitude se sont unis. Les Loups Solitaires couverts de poussière grise traînent des sacs lourds d’artéfacts en toussant sans arrêt. Les Ours des Cavernes recherchent une compagne parmi les humains pour la première fois depuis des hivers. Les Souris sautillent autour des Blaireaux et leur font la démonstration de leur agilité pour la marchander. Les Manufacturiers du Technocentre sont connus jusqu’au-delà des frontières de Borca. Depuis leurs échoppes, ils ne fabriquent pas seulement des armes, des systèmes de verrouillage ou des pièges complexes, mais aussi des merveilles de technologie ou des appareils inutiles qui n’ont d’autres fonctions que d’être les témoins de la folie douce de leurs ancêtres.

Un autre colosse garde le plateau de la ville haute : Le Monolithe de Fer. Le marteau des Maîtres de l'Acier résonne en rythme dans toute la ville. Le feu de la forge ne s’éteint jamais. Ici, on fabrique des fûts, on sculpte, on grave, on estampille “Luxe certifié”. Tous les fusils des Juges sont passés entre les mains des Maîtres de l'Acier.

La ville haute appartient aux Juges et aux Chroniqueurs. Elle se situe sur un plateau qui ne peut être atteint que par une plateforme élévatrice motorisée lorsque l’on vient de la ville basse. En ville haute, le pouvoir législatif des Juges s'illustre par les bâtiments officiels de la magistrature.
Le Serveur Central des Chroniqueurs est à un jet de pierre des architectures monumentales des Juges. Les panneaux solaires triangulaires, les rails des wagons, les tours de fer, leurs batteries et leurs mégavolts de lumière, rappellent un lieu d’un autre temps.


Cité-Cathédrale

Les piliers majestueux et les arches de pierre obligent les passants à se tordre le cou pour les observer. Ici, l’eau coule à flots depuis les sources et les fontaines jusque dans les quartiers des Anabaptistes.  

Les Aqueducs ont été construits à partir des débris, taillés à dimension, cimentés soigneusement, recouverts en partie par des feuilles de métal et des tuiles de chaux. Les piliers qui supportent les plus lourds sont creux. Les Anabaptistes les utilisent comme casernes ou comme lieux de culte. Les piliers les plus petits ne sont pas en pierre. Leur structure est en fer.

Un réseau d’aqueducs couvre tout l’ouest de Borca, et Cité-Cathédrale se dresse au milieu de ces voies d’eau, toute à la fois sanctuaire et foyer des Anabaptistes.

Si vous arrivez par l’ancien lit de la Rain, vous verrez d’abord les Tours Jumelles se découper dans le brouillard. Avec le temps, elles ont noirci et leur silhouette rappelle deux pieux couverts de cicatrices. De près, on peut voir des gargouilles à leurs sommets, des sculptures sur leurs façades et des fenêtres à ogives qui s’élancent vers le ciel.

La citée est ceinte d’un mur à rempart couvert, bâti sur des piliers de soutènement. Les sculptures ornant sa base représentent des Psychonautes et des Anabaptistes grandeur nature, engagés dans un combat féroce. A plusieurs endroits, le mur s’est effondré sous le poids des débris ou de la terre qui emplit ses ruines. Les bouleaux et la mousse qui poussent ici polissent ses côtés escarpés.  

Ceux qui veulent entrer dans la ville doivent y accéder par un tunnel construit par les Anciens, et traverser les lignes de défense souterraines. Les Anabaptistes gardent les entrées mais tout le monde est le bienvenu.

Cité-Cathédrale est divisée en blocs : De larges esplanades aux fonts baptismaux alternent avec des bâtiments à étages, la forge, l’huilerie, des plantations et des jardins protégés de la poussière par de longs voiles et des barrières de roseaux.

Tout, dans cette ville, est entouré d’aqueducs. L’eau est évacuée dans des égouts le long des voies et emporte avec elle la saleté et les excréments de la ville. Quand les évacuations s’engorgent et que les boues se déversent dans les rues, de jeunes Ascètes viennent nettoyer avec des pelles.

Le Grand Aqueduc rejoint la nef de la Cathédrale par son sommet, tous deux liés par un ingénieux système. On dit que l’eau coule dans un réseau de tuyaux à travers les murs de la Cathédrale, et s’échappe par les gargouilles dans le chœur où résident les huit Baptistes et le Conseil des Émanations.



Spital

Connu avant l'Eshaton comme "Le Centre de Crise du Sud de la Ruhr", ses scientifiques et ses médecins furent les premiers témoins et victimes des ravages de l'apocalypse.
Lorsqu'ils furent enfin secourus par l'ONU, les survivants essayèrent de remettre en route le centre. De nombreux soldats restèrent près d'eux pour assurer leur sécurité. C'est à cette époque que le centre fut renommé "Spital".

Chaque année, les Spitaliers doivent faire face à de nouvelles vagues d'épidémies toutes plus mortelles les unes que les autres. Non seulement, ils se chargent de la désinfection des fosses sceptiques et des plans d'eau, de la vaccination des habitants des grandes villes comme Justicienne, mais ils offrent aussi un lieu de soin immense à tous les malades qui viennent à eux.

Ces foules malades sont soignées dans d'immenses infirmeries assignées à une pathologie spécifique. L'ensemble de ces bâtiments est appelé "Appendix". C'est ici que les aspirants spitaliers font leurs armes.
L'Appendix est une petite ville à lui tout seul. Les familles viennent y résider avec leurs malades, le commerce s'y installe et la vie suit son cours, même faible ou réduite.

Au milieu, s'élève un mur de béton fortifié gardés par des Spitaliers en arme. Seuls ceux qui traversent les bassins de décontamination sont autorisés à le franchir.
Le "Corpus" regroupent l'ensemble des laboratoires de recherche et les entrepôts. Dans les sous-sols, sont conservés les germes ou les victimes de spores afin d'être étudiés.
Le visiteur ne s'éloigne pas de la route centrale qui traverse le Corpus. Seul le Spitalier disposant des autorisations nécessaires peut s'y risquer.

La route mène finalement au "Spital" proprement dit, une forteresse de béton parsemée de structures et de citernes.
Ceint d'une fosse de plus de 5 mètre de large, le bâtiment à étages dispose de plusieurs extensions, chacune assignée à une tâche bien précise.
Avant d'entrer, vous devez vous soumettre à différentes analyses par des Hygiénistes afin de vérifier votre contamination. Ensuite vous devrez vous purifier dans les bassins mis à disposition. Puis vous enfilez le pantalon et la blouse de toile qui vous est fournie ainsi que tout le matériel nécessaire à conserver la pureté des lieux. Enfin, votre matériel personnel est conservé et purifié en attendant que vous le récupériez.
Dans le Spital, on trouve plusieurs bibliothèque, un auditorium, des blocs opératoires, des laboratoires, des chambres d'hôpital, la Pharmacie Communautaire.
Le bâtiment dispose de l’électricité et de toute la modernité du peuple des Anciens. Chaque spécialiste Spitalier obtient une chambre de résidence personnelle dans ce haut lieu de la médecine.

Enfin, au centre, réside le "Cor". Mais seuls quelques élus sont autorisés à passer ses portes et à accéder aux merveilles de technologie qui permettront l'analyse la plus pointue d'un échantillon de germe ou de spore.


Forteresse
Hellvétique

En 2072, La Confédération Suisse fut la première à détecter une panne dans le bouclier anti-astéroïdes. Sans savoir réellement où ils tomberaient, la Suisse utilisa sa forteresse alpine pour protéger un maximum du patrimoine culturel et de sa population.
Un contingent de militaires de carrière devait s'assurer de la bonne marche de l'opération.
Un an plus tard, le processus touchait à sa fin alors qu'on apercevait déjà les astéroïdes dans le ciel.
Hélas, la Forteresse ne put accueillir tous ceux qui demandèrent asile et les portes se refermèrent sur les cris et les supplications des laissés pour compte.
A l'intérieur, l'ordre et l'organisation était assuré par les deux milles militaires désignés.

Le Châtiment de la Faucheuse coupa en deux les Alpes et la forteresse. Des millions de tonnes de roches détruisirent des pans entiers de la structure, ensevelirent des succursales ou des entrepôts et condamnèrent des portes d'accès.
Des Hangars et des casernes ne donnaient plus que sur des précipices plein de magma.
La montagne s'était transformée en prison.
Des sections entières se retrouvèrent isolées et personne n'avait de nouvelles des Suisses qui y résidaient. L'armée, qui avait déjà abandonné des hommes à leur sort en fermant ses portes, refusa de baisser les bras. Soutenue par les ingénieurs et les civils, ils conçurent un plan de secours démesuré.
Jour après jour, hommes et femmes œuvrèrent pour construire des ponts par-dessus le Châtiment de la Faucheuse, supportant la fatigue et la fournaise avec de simples combinaisons ignifugées en amiante. C'est en traversant l'enfer qu'ils gagnèrent, non sans humour, ce surnom d'Hell-vétiques.

Ce n'est qu'en 2080 que les Suisses purent enfin dégager les portes de leur forteresse et s'ouvrirent de nouveau au monde.
La Forteresse était, grâce aux ponts, de nouveau réunifiée. On construisit de nouveaux tunnels, de nouveaux couloirs et de nouvelles salles.
Grâce à elle, les voyageurs pouvaient désormais traverser les Alpes et le Châtiment de la faucheuse en toute sécurité. Moyennant un droit de passage, bien sur.

La Forteresse est un vrai labyrinthe pour le néophyte. Quoiqu'il en soit, seules les personnes autorisées et accompagnées peuvent circuler à l'intérieur de ses couloirs d'acier et de lumière. De grands entrepôts regorgent de matériel militaire de pointe, d'oeuvre d'art et de données des Anciens. Les Hellevétiques ne les utilisent pas mais en sont les gardiens privilégiés. La vie à l'intérieur des Alpes est rythmée par les annonces des haut-parleurs qui indiquent les changement de quart.

On dit qu'elle est imprenable mais c'est sans compter sur les tentatives des Aberrants de Purgare. Depuis quelques années, les Hellevétiques brûlent au lance-flamme des couloirs entiers de la Forteresse pour se débarrasser des filaments extrêmement fins, semblables à de la laine mais coupant comme du verre, tissés par les Psychokinésistes. Les Spitaliers eux-mêmes ne savent pas exactement ce que c'est. Ces filaments rongent la pierre et entraînent avec eux des légions de poux et de tiques. Toutefois, les Hellevétiques leur ont donné des accès privilégiés aux couloirs du Sud de la Forteresse pour qu'ils étudient ce phénomène de plus près.
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