Le Godet ? Bien sur que tout le monde en a entendu parler mais là, sur l’instant, difficile de remettre le doigt dessus. Puis Libertalia se souvient. C’est un endroit perdu à la frontière de l’influence de Justicienne, d’où vient une gnole fameuse consommée sans grande modération dans les bouges. De ce qu’elle sait, les lieux sont tenus par une famille atypique qui offre gîte et couverts aux voyageurs. Mais il y a une chose que Libertalia sait aussi. Au godet, vit un chroniqueur. Delà à se souvenir de son nom… Beryla ne semble pas vouloir lâcher l’affaire. Son instinct d’apocalyptique ? Ces oiseaux-là attirent les emmerdent comme un aimant le métal. Ca rend nerveux. Peut-être même que si Armin avait été superstitieux, il n’aurait même pas envisagé de voyager avec elle. Mais après tout, elle avait rempli sa part du marché, non ? La méfiance de Beryla trouve écho chez Roz qui se charge de faire un tour d’horizon pour écarter toute tentative de traquenard. A des lieux à la ronde, pas âme qui vive. Le mollusk ne frémit même pas. Le soleil hivernal continue de briller sur une plaine désolée et glaciale. Armin semble hésiter quelques secondes avant d’avancer vers la gamine. Bien qu’il reste à distance raisonnable, il a réduit l’espace qui les séparer pour ne pas se montrer menaçant. Toujours inquiète par le comportement de Beryla, Merle leva ses mains vides de chaque côté de son visage. Un visage qui, maintenant qu’il le voyait de plus près, était crasseux. Les joues, les lèvres et même le front portaient des marques de gerçures. Rien toutefois qu’un baume de Roz ne parviendrait à guérir.
- Que fais-tu ici toute seule, Merle ?
La gamine jeta un coup d’œil aux autres membres du groupe.
- J’étais pas toute seule. J’étais avec lui.
Du menton, elle désigna le cadavre.
- Ton père ? demanda Armin - Mon mari.
L’homme, bien que passablement défiguré, ne semblait pas jeune. Cependant Armin ne posa pas la question qui brûlait les lèvres de tout observateur. - Et pourquoi es-tu toujours là ? Pourquoi n’es-tu pas retourné au Godet ? - Il m’a dit de rester cachée. De l’attendre.
Elle réfléchit.
- La fin du jour et une nuit. Et encore un peu le jour. Il est mort hein ?
C’était une évidence qui n’avait pu lui échapper. La question n’en était pas vraiment une.
- Oui, répondit Armin sans ménagement. Tu sais ce qu’il s’est passé ? - J’ai faim. Vous me ramenez ? Mama me donnera à manger.
La gamine ne baissa pas les mains mais ses yeux interrogèrent Armin. Il n’était pas le seul décisionnaire de cette expédition. Lui, voulait gagner la forteresse d’Arnsberg. Libertalia voulait continuer leur route. Beryla n’avait rien dit et Roz ne semblait pas avoir d’avis. Il s’éloigna de la gamine pour ne pas avoir à lui présenter son dos, par mesure de prudence, puis lança en direction des trois femmes.
- Le Godet… je n’arrive même pas à me souvenir où j’ai déjà entendu ce nom…
Petit à petit Beryla relache son attention, certaine maintenant que la gamine n'est pas un danger. Par contre, le vieux a pas du clamser tout seul, ya surement une raison et c'est bien pour ça que l'apocalyptique n'a vraiment pas envie de trainer dans le coin.
Après, un cruel combat sévit chez elle. D'un côté, plus tôt elle sera arrivée à destination, plus tôt elle pourra retrouver Justicienne, voit pas pourquoi faudrait jouer les nounous avec la gamine, elle a qu'à rentrer toute seule chez sa moman....D'un autre côté, pour sur qu'on va y trouver de quoi se rincer le gosier, hé hé, et peut être même de l'essence pour sa bécane...va falloir se décider, et pour ça, rien ne vaut la méthode directe...
Béryla baisse un peu son arbalète et interpelle Merle
- Hé, la veuve éplorée, yaurait de l'essence de par chez toi ?
Merle regarde Beryla avec insistance. C'en devient presque gênant mais pourtant il n'y a aucune malice dans cette observation. Peut-être un peu de méfiance. Au-delà de sa carrure chétive, la gamine a l'air aussi craintive. Éplorée ? Certainement pas en revanche. La raison est peut-être tout à la fois personnelle et liée aux circonstances. Dans un monde comme celui-là, on meurt aussi facilement qu'on va se soulager, non ? Merle inspire puis hoche la tête énergiquement.
- De l'essence, à manger... même pour eux, dit-elle en pointant du doigt les chevaux des Spitaliers.
Cela semble emporter la décision d'Armin. La forteresse n'aurait pu offrir tout ce dont ses compagnons de voyage auraient eu besoin. Qui plus est, il n'était pas certain d'y parvenir avant la nuit. Ce "Godet" ferait l'affaire. Il se souvint de la Chroniqueuse et de son désir de continuer leur route au plus vite. De mémoire, ces énergumènes possédaient souvent des informations sur... à peu près tout. Surtout lorsqu'ils parvenaient à entrer en contact avec leurs congénères. La gamine prenait déjà la route à pied. S'ils devaient la suivre, ils n'étaient pas rendu.
- Merle ? Il y a de la place sur mon cheval, on ira plus vite...
Elle sembla hésiter une fraction de seconde devant la bête, mais son regard brilla d'un éclat enfantin. Elle accepta la proposition. Armin l'installa devant lui, s'assurant qu'elle fut calée correctement, et prit la tête du convoi. Il ne voulait pas se montrer impoli mais il conservait assez de pragmatisme pour s'adresser à Libertalia plutôt qu'à une enfant.
Rester cachée. L'attendre. Libby promena son "regard" à nouveau tout autour d'eux. Se cacher de quoi, que faisaient-ils par ici ? Il n'y avait rien. Absolument rien. De sa vision, tout était désert. Où allaient-il ? Des questions, elle ne savait plus quoi en faire, mais elle laissa Armin aux commandes. On lui avait bien dit qu'il ferait office de "guide" ou "d'escorte", aussi Libertalia ne chercha pas la suprématie du groupe, quand bien même elle avait hâte de quitter cet endroit puant pour poursuivre leur mission.
Alors que Armin se fit songeur, Beryla intervint, forçant le silence prolongé de la Chroniqueuse. Celle-ci décida alors de poursuivre sa réflexion pendant que le Spitalier jouait les babysitters, histoire de rassembler ses propres informations proprement pour ne pas proférer de bêtises dans la précipitation. Pour autant, sa mémoire lui jouait encore des tours lorsque Armin s'adressa à elle. Pensive et détachée, elle répondit clairement :
– C'est à la périphérie de Justicienne. Une ville de passage, autonome, où une famille fait loi comme les Apocalyptiques forgent les fantasmes. Et par loi, j'entends que le coude touche rarement la table.
Quant au souvenir du Chroniqueur, il était encore trop fragmenté, aussi, elle le garda pour elle. Qu'un des siens puissent errer dans un village comme le Godet attisa sa curiosité pour le coup. Que pouvait-il faire hors de Justicienne ? Elle en avait entendu parler, mais par qui, où, quand et comment ? Trop de lacunes pour en informer sa compagnie. Pour l'heure, ce n'était qu'une information inutile.
Puis, au moment de reprendre la route, Libertalia s'immobilisa. D'un geste lent, elle chercha son guidon. Cette cécité dans un endroit aussi plat et sans mouvement la rendait nerveuse, agacée et frustrée. Son regard vague se tourna vers Armin.
La Spitalière ne dit rien, encore une fois. Peut-être la stratégie du "moins je parle, moins je dirais de conneries". Mais on pouvait deviner sur son visage que ce changement de programme la contrariait quelque peu. Elle se remit en selle, et sembla se perdre dans ses pensées, oubliant que quelque minutes auparavant elle craignait pourtant une embuscade.
Quand le rythme du voyage eut repris un semblant de monotonie, son cheval vint de mettre à hauteur de celui d'Armin, et après une profonde inspiration :
Merle, je m'appelle Roz. Pourquoi as-tu quitté le Godet ?
Dit-elle avec une voix qu'elle espère douce et rassurante.
Béryla s'était positionnée en fin de convoi, un peu à l'écart des autres, roulant à une allure d'escargot....elle qui avait accepté cette mission en se voyant déjà traverser le pays à tombeau ouvert, elle en aurait presque pleuré de rage....heureusement qu'on allait pouvoir se réchauffer un peu le gosier dans pas longtemps...et qui sait, peut être aussi d'autres choses...c'est qu'elle avait pas non, plus penser à cette abstinence avant de partir, et c’était pas dans ce cheptel qu'elle allait trouver étalon à son gout...vivement qu'on arrive ouaiiii
Armin écouté Libertalia avec attention et, à mesure qu’elle parlait, même si elle ne se perdait pas en explications, la mémoire lui revint. Succinctement cela dit. Mais oui, le Godet abritait une distillerie dont le tord-boyaux était revendu à Justicienne. Il n’en avait jamais bu cependant. Son vice était ailleurs. Elle le questionna à son tour et Armin répondit d’une voix morne.
- On est au sud- est de Justicienne. Nous venons de laisser la bifurquation qui pouvait nous mener à la forteresse D’Arnsberg où séjournent mes confrères préservistes.
Armin haussa les épaules, même si Libertalia ne put le voir.
- C’est pas plus mal. Vous n’auriez pas pu séjourner là-bas. Au moins au Godet, tout le monde trouvera gite et couvert.
Merle, qui n’avait pas bougée jusque là, se tourna vers la Chroniqueuse.
- On a des chambres. Et y’a l’dortoir aussi. Il est propre.
Tout devait dépendre de combien vous étiez prêt à y mettre surement… Roz vint alors chevaucher à leur hauteur. Armin aurait voulu discuter plus avant de ce qu’elle avait pensé du cadavre, mais pas en si nombreuse compagnie. Il attendrait qu’ils aient la possibilité de s’isoler un peu. Elle tenta une approche avec Merle et le spitalier nota comme elle y mit les formes. Ce n’était clairement pas leur fort, la diplomatie, mais il salua ses efforts. Malheureusement, sa tentative ne fut pas récompenser. La gamine lui retourna un regard vide d’émotions.
- Il a voulu savoir si c’était vrai, ce qu’ont dit les voyageurs. Qu’il y’avait des Cafards qui s’étaient installés pas loin. Même que ca les avait surpris parce qu’ils avaient fait du commerce avec eux. Les Cafards ils font jamais de commerce. Ils tuent et ils volent et ils pillent et ils violent aussi.
Elle tendit le doigt vers un relief bas, plus haut qu’un monticule mais moins qu’une colline.
- Faut contourner par là pour reprendre le chemin, dit-elle à Armin. Merle reprit sa position statique avant d’ajouter.
- Ils avaient raison. Quand on les a trouvé, il m’a dit de me cacher et pendant la nuit, il est allé voir leur campement de plus près.
Elle se tourna vers Roz.
- C’est tout.
Elle reprit la contemplation de la route, silencieuse. Armin jeta un bref coup d’œil interrogatif à Roz mais ne formula aucune question à haute voix. Il préféra s’adresser à Merle directement.
- On arrivera avant la nuit penses-tu ?
Elle hocha la tête.
- Quand le soleil sera là, dit-elle en tendant le doigt vers l’horizon.
Deux heures encore. Peut-être moins, estima Armin. Le froid mordant deviendrait glacial juste quand ils atteindraient le Godet.
Si Libertalia ne dit mot, ce fut surtout parce qu'elle était contre cette entreprise, mais que visiblement, elle était la seule ! Aussi laissa-t-elle à la majorité le soin de s'occuper de la "veuve". Elle arbora même une mine renfrognée à l'idée d'avoir "laissé" la bifurcation qui "pouvait" les conduire à leur but. Si certains pensaient encore que Libby était généreuse, ils apprendraient qu'elle était surtout un peu égoïste sur les bords. Alors quoi, maintenant il fallait secourir tout le monde alors que le sort d'un des siens demeurait à ce point incertain ? Finalement, qui était le plus égoïste ?
– Et bien accélérons le pas, je n'ai pas envie d'y passer l'année.
D'autant plus que s'il y avait bien quelqu'un à l'affut du moindre bruit/mouvement brusque/suspect, c'était bien elle. Cette histoire de veuve en plein désert ne lui plaisait pas du tout. Libertalia était sur ses gardes. Ils étaient en terrain inconnu, et elle encore plus que les autres. L'oreille tendue, le nez levé, elle flairerait le danger avant qu'il ne les frappe par surprise ! Pour sûr !
Toujours un peu en retrait, Beryla poursuit l'ennuyeux trajet en gardant malgré tout suffisamment ses sens en alerte...Au bout d'un certain temps, il lui semble apercevoir quelque chose au lointain...serait ce enfin Le Godet pense l'épervier...
(HJ : Je laisse le soin au MJ de déterminer la nature de ce que Béryla aperçoit...même si perso j'ai hâte d'arriver à destination ....par là même, je lance les dès sur Perception et Instinct au cas où )
Lorsqu’ils arrivent au Godet, le soleil est au zénith. Le froid n’est pas aussi mordant qu’on aurait pu le croire dans cette plaine mais la perspective d’un repas chaud et d’un endroit confortable pour se reposer n’en est pas moins plaisante. Merle appelle à l’approche de la ferme auberge : au bord du chemin tracé par la multitude de passage, une vieille éolienne tourne en grinçant au-dessus d’un bâtiment qui fut certainement jadis une ferme. La palissade de chaque côté du portail est assez haute mais pas infranchissable, en revanche une tour de guet abrite certainement un quidam chargé de surveiller la route. Personne ne répond à la gamine, pas même de la tour. Un peu plus loin, une espèce de bicoque de fortune brille par intermittence de flash de lumière. Un mur d’image, petit mais à propos, renseigne sur la nature de cet abri : une Alcôve. Un Chroniqueur doit habiter ici.
- D’habitude y’a toujours quelqu’un, dit Merle, laconique
Le spitalier arrête son cheval à peine l’entrée franchie, invitant ses comparses à faire de même.
- Ils sont occupés tu penses ?
Elle se contente de hausser les épaules. Armin n’a pas franchement envie de mettre les pieds dans ce qu’il pressent comme un nid d’emmerdes mais il a promis à la gamine de la ramener, non ? Et puis ils ne peuvent plus faire demi-tour. Alors qu’il hésite sur la marche à suivre, des bruits de vaisselle brisée et de meubles renversés semblent provenir de l’auberge. Beryla, qui arrive la dernière sur sa moto, préfère utiliser son engin pour faire un rapide tour du propriétaire, histoire d’utiliser sa paranoïa à bon escient. La moto creuse la neige de ses pneus, laissant apparaître un sol sableux et dur comme du métal. Au détour de la bicoque de guingois, elle tombe nez à nez avec deux zigues vêtus de dépouilles qui tiennent dans leurs mains ce qui semble être du matériel de Chroniqueur. Ils sont aussi surpris de la voir que deux lapins pris dans les phares d’une voiture. Le temps suspend son vol.
Pas le temps d'arrêter le moteur et de mettre la béquille, Beryla tient déjà en joue les 2 gusgus avec son arbalète, attentive au moindre geste de leur part...c'est que le bled était pas normal d'après la môme, et on lui avait toujours appris que la meilleure défense était l'attaque.
- Plus un geste mes tout beaux, va falloir vite vous expliquer sur qui vous êtes et pourquoi j'ai comme l'impression que ce que vous transportez n'est pas vraiment à vous !!
(HJ : Réactivité puis Capacité de tir pour les lancers de dés)
La surprise étant totale tant pour les deux baltringues que pour la jeune fille, cette dernière voit ses réflexes s’émousser. Le froid sans doute. Pour autant, elle ne perd pas le nord. En une fraction de seconde elle tient en joue les deux bonhommes qui la regarde avec étonnement mais sans crainte aucune. Aussitôt a-t-elle lancé sa diatribe que l’un des deux lâche son matériel sans ménagement et se jette sur elle. Le second sort alors de sa torpeur et s’arme d’un long couteau primitif. Beryla a peut-être perdu quelques précieuses secondes mais pas ses capacités. Le type n’a même pas le temps de poser un doigt sur elle qu’il récolte un carreau juste entre les deux yeux (HJ : que des succès, dont un 1 déclencheur (= 6)). Il s’effondre à ses pieds. Mais le second arrive sur elle, en hurlant comme un loup à l’attaque. Au moins, il est certain de rameuter tout le village. De son côté, Armin et ses compagnons ne voit rien de l’altercation entre Beryla et les deux voleurs mais il entend le cri que pousse l’homme lors de l’attaque. C’est suffisant pour qu’il décide de bouger. Il saute de son cheval, s’équipe de son dilacérateur et invite Roz à le suivre. D’un geste silencieux, il l’envoie s’enquérir de la situation du côté de Beryla, tandis que lui-même avance à pas de chat en direction de la ferme. Mais à peine a-t-il franchi quelques mètres qu’une horde de cro-magnons hirsutes, armées d’arme de fortune ou de leur propre facture, sort en trombe du bâtiment. Il en compte six. Et si ses oreilles ne le trompent pas, il y en a encore à l’intérieur des murs. Il ne lui reste plus qu’à espérer qu’il n’aura pas à assurer la sécurité des autres voyageurs. Ce n’est clairement pas sa prérogative. Par les couilles scrofuleuses de Markurant ! Il est Préserviste !
Tout va très vite, mais l'instinct a pris les commandes de la guerrière...les interminables heures d'entrainement qu'elle s'est astreinte tout au long de sa vie portent à nouveau leurs fruits..
le corps à terre et l'autre qui lui fonce dessus sont enregistrés en même temps qu'elle laisse tomber son arbalète et bande ses muscles pour se lancer vers l'homme.....malgré elle, quelques neurones font une petite prière pour que la bécane ne s'abime pas trop quand elle heurtera le sol
son cri de rage se fait entendre pendant qu'elle saute vers son agresseur
HJ désolé mais suis vraiment pas au top avec les dès. A priori je pars sur 10 lancers (2 pour la comp et 8 pour la carac) pour "lutte" avec l'espoir de 4 de plus ensuite lors de l'impact pour "corps à corps"....
Beryla s’engage dans la lutte avec son agresseur. Ce dernier, bien que tous couteaux dehors, pense sans doute la feinter avec un coup de coude malveillant visant sa mâchoire. Sans succès. Non seulement la jeune femme esquive mais elle lui retourne une mandale bien sentie (HJ : 4 succès dont 1 déclencheur). Le Cro-Magnon grogne sous l’impact mais ne semble pas vouloir s’en tenir là. Il va falloir être plus convaincant. La moto s’effondre sur le sol, laissé sur le flanc sans plus d’attention. Il sera toujours temps, plus tard, de constater les dégâts. L’homme attaque. Jet de dés #1 (2 comp + 1 Physique) (HJ : tu peux tenter une esquive en jetant les dés pour corps à corps)
De son côté Armin grogne de mécontentement. Alors qu’il s’apprête à se mettre à couvert, il se heurte au petit corps de Merle qui n’a pas attendu pour le suivre. La mouflette ne semble pas décidée à se cacher cette fois-ci, peut-être parce que plus personne n’est là pour le lui ordonner. De son manteau de fortune, elle tire un lance-pierre visiblement fait main, arme et tir. La petit caillou atteint l’un des homme juste au dessus de l’œil. L’arcade ainsi touché se met à saigner et dans un grognement de colère, il se tourne vers son agresseur. Il n’en faut pas plus pour que les mastards chargent, au grand damne du spitalier. Pour le coup il n’attend plus que l’adversaire soit sur lui. Dès que le premier est à portée, il active le dilacérateur. Jet de dés #2 (12D)
Roz, suivant de près son allié, fait de même, cueillant le suivant dans son élan. Jet de dés #3 (4D)
Merle fait demi-tour en courant pour se rapprocher de la carriole menée par Libertalia. De là, elle arme de nouveau son lance-pierre et vise l’agresseur de Roz. C’est déjà plus difficile alors qu’il est en mouvement, mais un petit caillou peut parfois faire toute la différence. Jet de dés #4 (4D)
Jet de dés #5 Nombre d’agresseurs qui attaqueront Armin au prochain tour sur les 4 restants (4D)
Trop con de finir comme ça.....petite musique dans la tête de la guerrière tandis que son buste tente d'instinct d'éviter le coup du gaillard tout en aspirant à s'emparer dès que possible de son bracelet poignard...
(HJ : je suis donc ton conseil...a priori 4 lancers en tout si je ne me trompe pas encore : comp +corps à corps)
Beryla tente une esquive mais elle est déséquilibré dans son élan. Alors qu'elle se jette de côté pour éviter la lame, elle la sent lui lacérer l'épaule. La pleie se met à saigner abondamment. Mais elle ne perd pas une seconde et sort à son tour son bracelet poignard redoutable. L'homme lui offre le flan, c'est une opportunité à saisir. Jet de dés #1 : Attaque de Beryla (corps à corps 4d) Jet de dés #2 : Esquive de l'homme (corps à corps 3d)
De son côté Armin joue de son arme mais sent qu'il va rapidement être en mauvaise posture. Le nombre de ses assaillants est bien supérieur à ses capacités. Il va falloir agir vite et bien s'il ne veut pas y rester, dans cet endroit loin de tout. Il n'a rien contre mourir sur un champ de bataille mais au moins, que ce soit contre quelques aberrants. L'un de ses assaillants tourne alors la tête vers la cariole qui abrite Merle, Libertalia et Trankil. L'attrait de leur possession ou l'enjeu du combat le détourne d'Armin et il se dirige vers eux. La gamine attrape un nouveau caillou, plus gros cette fois, et le lance dans sa direction. Libertalia avise la masse qui s'approche d'elle et met en route son vodocodeur. " HALTE ! SI TU T'APPROCHES, LA FOUDRE DIVINE S'ABATTRA SUR TA MISERABLE CARCASSE". Elle ne sait pas si l'homme sera sujet à la superstition ou non. Son casque, quoique lui rendant quelque peu la vue, ne lui donne pas non plus tous les détails. Mais s'il s'agit d'un clanner, il y a des chances que cela suffise à le dissuader.
Jet de dés #3 : Attaque d'Armin (12d) Jet de dés #4 : Esquive de l'homme 1 (3d) Jet de dés #5 : Attaque de l'homme 2 (3d) Jet de dés #6 : Attaque de l'homme 3 (3d) Jet de dés #7 : Esquive d'Armin de l'attaque groupée (12d) Jet de dés #8 : Attaque de Merle (4d)
Roz ne lâche rien non plus et attaque de nouveau alors que Merle lui offre un petit répit. Profitant de cette ouverture, l'homme ne pourra pas esquiver son attaque.